Les signes qui peuvent tromper

Premier cas : Vous êtes déprimée ou inconsolable, vous vous lovez dans les bras de votre nouveau chéri et il fait ça si bien… Sa chaleur, son odeur, son cou, en deux temps-trois câlins, il vous apaise. Oui, vous vous sentez mieux, oui c’est grâce à lui, mais inutile de le gratifier du premier « je t’aime » qui tue. Un « merci » aurait amplement suffit. Dans un moment de faiblesse, on a facilement tendance à confondre amour et reconnaissance. Mais votre homme n’est pas un enfant, il n’a pas besoin que vous le récompensiez d’un geste gentil, et encore moins en lui mentant ! Deuxième cas : Vous venez de passer un moment torride, vous êtes encore essoufflé, l’autre a encore la tête sous l’oreiller et la jambe par-dessus la tête… L’euphorie aidant, l’envie vous prend de lui hurler votre amour. Là encore, attention ! Entre « je t’aime » et « j’aime ce que tu viens de me faire », il y a un fossé assez grand pour que vous puissiez y tomber. Mais on ne tombe pas forcément amoureux des meilleurs amants, et on ne mesure pas ses sentiments à l’intensité ni au nombre des orgasmes. Troisième cas : Dans les grands moments de complicité, ne mélangez pas non plus « je t’aime » et « j’aime passer du temps avec toi ». De l’amour à l’amitié, il n’y a parfois qu’un pas. Apprécier sa compagnie, finir ses phrases, fredonner la même chanson ou détester tous les deux les choux de Bruxelles ne fait pas de vous des amoureux transis !